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Bonjour.
J'avais entendu parler il y a quelques année, de recherches portant sur de nouvelles méthodes de stockage, notamment une sorte de cube d'un centimètre carré, en matière ressemblant d'aspect à du verre, permettant de stocker 100 ou 1000 fois plus qu'un DD normal... avec lecture par multiples lasers... Cela pousse à créer un topic sur le futur du stockage... du HDD en passant par le stockage holographique et surtout par le SSD, quand les capacités de stockage ne posent plus de problème, c'est la vitesse qu'on regarde tous. Vous verrez au file des news, que d'ici quelques mois ou années, ce ne sera plus un problème. Vive la technologie !
Utilisons ce topic pour toutes les news sur les dernières avancées en terme de stockage.
Quelques infos :
SSD :

Le Solid State Drive (SSD) littéralement en français lecteur (à l'état) solide est une unité électronique de stockage de données, constituée de mémoire flash. Le terme anglais « solid state » désigne un appareil ou composant électronique à semi-conducteurs, donc sans pièces mobiles. Ce nouveau lecteur est pressenti pour remplacer le disque dur qui consiste quant à lui en un bras de lecture balayant un plateau rotatif à la vitesse de plusieurs milliers de tours par minute. Il existe des SSD basés sur de la DRAM au lieu de la mémoire flash, cependant la persistance des données à l'arrêt ne peut être assurée sauf avec des batteries pour une durée limitée.
Un SSD a plusieurs avantages par rapport au disque dur traditionnel :
- pas d'usure mécanique : pas de plateaux tournants ni de bras de lecture mobile ;
- meilleure résistance aux chocs puisqu’aucune partie mobile n'est présente ;
- silence de fonctionnement : il subsiste néanmoins souvent un sifflement lors de très fortes activités du lecteur mais cela peut être dû au fait que les lecteurs SSD sont encore peu optimisés ;[réf. nécessaire]
- temps d’accès inférieurs à une demi-milliseconde (alors qu'un disque dur traditionnel a souvent un temps d'accès moyen proche de 13 ms) ;
- faible consommation électrique : environ 0,1 Watt en veille, environ 0,9 en activité contre une consommation d'environ plusieurs watts pour les disques durs lorsque leurs têtes se déplacent. Cet avantage est remis en cause car les SSD seraient beaucoup plus souvent à leur niveau de consommation maximum que les disques durs[1], de plus certains disques durs 2"½ à 5400 tours/min ont quasiment la même consommation[2] ;
- la fragmentation existant sur les disques durs magnétiques sous certains systèmes d'exploitation et réduisant notablement leurs performances au fur et à mesure que des fichiers sont stockés, utilisés ou déplacés n'a pas d'incidence sur les SSD.
Cependant les SSD souffrent des défauts inhérents à la mémoire flash :
- nombre de cycles d’écriture limité à 100 000-300 000, voire 1 à 5 millions pour les meilleurs cellules (non limité sur un disque dur conventionnel car les têtes ne touchent pas les plateaux), ce qui pose des problèmes avec les fichiers de journal (logs) ou les fichiers temporaires avec lesquels ce nombre est largement dépassé dans la vie d'un ordinateur. Néanmoins, des progrès ont été réalisés dans ce domaine, puisque des algorithmes de wear levelling (étalement de l'usure) chargés de répartir les écritures de manière uniforme sur l'ensemble de la mémoire flash sont intégrés aux contrôleurs des SSD. Ces techniques permettent d'allonger de manière importante la durée de vie de ces supports, et cela est d'autant plus vrai que la capacité des puces augmente (l'usure est alors mieux répartie) ;
- le prix bien qu'il soit constamment dégressif au fur et à mesure que cette technologie évolue et se répand
Savoir de quoi on parle :
ATA : La norme ATA permet de relier des périphériques de stockage directement à la carte mère grâce à une nappe IDE composée de 40 ou 80 fils parallèles et de trois connecteurs (un connecteur pour la carte mère, généralement bleu, et les connecteurs restants pour deux périphériques de stockage, respectivement noir et gris).
SATA :
RAID 0 : Ce premier niveau, le RAID 0, aussi appelé striping ou entrelacement, est assez simple à illustrer : il consiste à empiler des disques durs de façon à ce qu’il n’en apparaisse qu’un seul réellement. Avec deux disques durs de 120 Go, on obtient un disque de 240 Go .
L’intérêt est loin d’être esthétique ou de flatter le propriétaire. Ce niveau privilégie les performances : quand vous enregistrez, par exemple, une vidéo, elle est découpée en petits morceaux qui sont ensuite écrits sur chaque disque en parallèle. Comme chaque disque est mis à contribution, les taux de transfert sont théoriquement doublés. En résumé, le fichier est écrit deux fois plus vite que dans une configuration avec un seul disque. Attention si un disque lâche, toutes les données sont perdues !!
RAID 0+1 : Ce niveau regroupe à la fois les avantages du niveau 0 pour les performances et du niveau 1 pour la sécurité des fichiers. Deux disques utilisent le niveau 0 pour se combiner et offrir le maximum de performances tandis que deux autres en niveau 1 sont en miroir et sécurisent les deux premiers. C’est le système idéal, sauf qu'il réclame quatre disques durs et de plus, seule la moitié de la capacité des quatre disques est utilisable, le reste sert à la copie des données : quatre disques de 120 Go ne donnent au final que 240 Go utilisables. Comme pour le RAID 1, si un disque tombe en panne, tout continue de fonctionner normalement.
RAID 1 : Le niveau suivant, le RAID 1, est assez parlant puisqu’il se nomme également « en miroir ». Pour ce niveau, il faut deux disques durs de même capacité (ou un nombre pair de disques). Ce qui est écrit sur un disque, est copie à l’exacte sur le second, les deux disques sont identiques d’où le terme de miroir. Si un disque vient à tomber en panne, aucun souci, le second est sa copie conforme et les données sont toujours là. Avec ce niveau, tout est axé sur la sécurité au détriment de la vitesse d’écriture, en effet, il faut enregistrer deux fois le fichier au lieu d’une en cas normal.
RAID 5 : Il est assez proche du RAID 0. Pour reprendre notre exemple du fichier vidéo découpé en plein de petits morceaux, ceux-ci sont toujours écrits simultanément sur les disques, à une différence près, c’est que là un système de contrôle d’erreur, appelé aussi parité, rentre en jeu. Il s'agit d'un petit calcul. Cette parité est recopiée en même temps que les blocs du fichier en la répartissant sur l’ensemble des disques durs.
En cas de panne d’un disque dur, si une des sections du fichier est manquante, la parité permet de recréer cette section perdue à partir du bloc restant (écrit lors du même passage). Si jamais c’est le disque où est situé ce calcul qui tombe en panne, rien n'est à faire puisque les données sont toujours disponibles. Le RAID 5 supporte la panne d’un disque et offre des performances proches du RAID 0. Dans le cas d’un système avec trois disques, seul 2/3 de la capacité totale des disques est exploitable, le dernier tiers me servant à inscrire la parité.
RAID 6 : Principe quasi identique au RAID 5, avec là, la possibilité que 2 disques durs tombent en panne en même temps.
Mégaoctets / Mo / Gigaoctets / Go : L’octet est une unité de mesure en informatique mesurant la quantité de données. Un octet est lui-même composé de 8 bits, soit 8 chiffres binaires.
1 kilooctet (Ko) = 1 024 octets, soit 2 à la puissance 10
1 mégaoctet (Mo) = 1 024 Ko = 1 048 576 octets
1 gigaoctet (Go) = 1 024 Mo = 1 073 741 824 octets
1 téraoctet (To) = 1 024 Go = 1 099 511 627 776 octets
1 pétaoctet (Po) = 1 024 To = 1 125 899 906 842 624 octets
1 exaoctet (Eo) = 1 024 Po = 1 152 921 504 606 846 976 octets
1 zettaoctet (Zo) = 1 024 Eo = 1 180 591 620 717 411 303 424 octets
1 yottaoctet (Yo) = 1 024 Zo = 1 208 925 819 614 629 174 706 176 octets
Exemple : Un disque dur de 2To donnerait sur windows 2 000 000 000 000 octets donc 2.000.000.000.000/1024/1024/1024 (octets, ko, mo, go) = 1862go réels.
Mémoire Flash : La mémoire flash est une mémoire de masse à semi-conducteurs ré-inscriptible, c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension. Ainsi, la mémoire flash stocke les bits de données dans des cellules de mémoire, mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation électrique est coupée. Sa vitesse élevée, sa durée de vie et sa faible consommation (qui est même nulle au repos) la rendent très utile pour de nombreuses applications : appareils photo numériques, téléphones cellulaires, imprimantes, assistants personnels (PDA), ordinateurs portables ou dispositifs de lecture et d'enregistrement sonore comme les baladeurs numériques, clés USB. De plus, ce type de mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui lui confère une grande résistance aux chocs.
PRAM : La mémoire PRAM, pour Phase-Change RAM (ou Ovonic Unified Memory, Chalcogenide RAM ou encore C-RAM en anglais) est un type de mémoire d'ordinateur non volatile encore à l'état de recherche et développement. À ne pas confondre avec la PRAM (“mémoire des paramètres”) bien connue des utilisateurs Mac. La mémoire PRAM utilise la propriété du verre de chalcogénure, qui le fait basculer de la forme cristalline à la forme amorphe sous l'effet de la chaleur. Les chercheurs espèrent que ce type de mémoire remplacera un jour la mémoire flash. Elle est entrée en production en Juin 2009. Son gros avantage est sa durée de vie 10 fois supérieure à celle de la mémoire flash NAND.
PCMS : La mémoire CPMS, pour Phase Change Memory Stackable pourrait, à long terme, remplacer la DRAM en raison de sa bande passante et la NAND (mémoire flash) en raison de sa non-volatilité. Plus grande capacité, plus faible consommation et encombrement réduit. Cependant, ni Intel, ni Numonyx ne parlent encore de commercialisation.
MRAM : La mémoire MRAM (Magnetic Random Access Memory) est une mémoire d'ordinateur non volatile de type magnétique. La MRAM est souvent considérée comme la mémoire « idéale » alliant rapidité, débit, capacité et non volatilité, ce qui peut amener à penser qu'elle entraînera la fin de la hiérarchie des mémoires. Plusieurs acteurs de l'électronique s'y intéressent parmi lesquels : Motorola, IBM, Infineon, Toshiba, Samsung, Nec, ST Microelectronics, Sony et Philips. Cependant, on ne sait pas encore quand elle pourrait être utilisée pour de futures générations de SSD.